Trois questions à...
Ludovic Assier, président du Nouveau Centre dans l'Orne.
Dans l'Orne, aurez-vous un candidat Nouveau Centre par canton renouvelable en mars 2011 ?
On va d'abord regarder les candidats sortants. On soutiendra la majorité départementale. Pour l'heure, nous n'avons pas un candidat par canton mais la stratégie n'est pas arrêtée. Et l'on va créer dans l'Orne, sous la présidence de Ken Tatham (maire de Saint-Ceneri-le-Gerei), et du délégué Patrick Lindet, une fédération des élus centristes, à l'initiative de Philippe Vigier (1). Pour nous, le vrai grand moment de la vie politique ornaise sera l'échéance stratégique 2014. 2011 est encore un peu « court ».
Dans le courant centriste, comment situer le Nouveau centre par rapport au Modem ?
Le Modem a plutôt une stratégie d'opposition présidentielle. Alors que le Nouveau Centre, parti indépendant, ne nouera jamais d'alliance avec le PS. Nous soutenons l'action de la majorité au conseil général et restons fidèles à nos origines UDF. Si nos candidats ne vont pas au second tour, nous soutiendrons la majorité de droite. Cela ne signifie pas que nous faisons les « yeux doux » à l'UMP. Nous sommes indépendants et partenaires.
Après la victoire de la gauche aux régionales, pensez-vous que le mouvement va se poursuivre avec l'élection cantonale ?
Une cantonale, c'est la personnalité de l'homme ou de la femme candidat localement. Et non pas un vote politique à la base : il serait étonnant que le département de l'Orne bascule à gauche. Pour revenir sur la victoire de Laurent Beauvais à la Région, je crois qu'en 2010, le débat national a pris le pas sur le débat régional. Je ne retrouve pas aujourd'hui à la tête de la région l'élu qui devait « impulser » un nouveau souffle à la Région. Je ne regrette pas d'avoir soutenu Jean-François Le Grand.