28 mars 2008

Ken Tatham décline l'offre du maire de Londres

Le maire de Saint-Céneri-le-Gérei était invité au banquet donné en l'honneur de Nicolas Sarkozy à Londres, hier soir. Il a décliné l'invitation.


Une grande enveloppe tout droit venue de Londres. A l'intérieur, un carton d'invitation pour le banquet donné jeudi soir par le maire de la ville « en l'honneur du Président de la République française et de Mme Nicolas Sarkozy ». Tenue de soirée exigée. Ken Tatham, le plus british des maires de France, ne s'attendait pas à jouer le special guest à cette soirée. Il ne le sera pas, il a décliné l'invitation. « Les médias anglais m'ont consacré plusieurs reportages pendant la campagne électorale. Je suis passé à la télé, dans le Times, sur la BBC..., raconte le maire de Saint-Céneri-le-Gérei, candidat malheureux aux cantonales. Ce n'est pas la première fois qu'ils parlent de moi, mais là c'était démesuré ! »

Outre-Manche, sa famille n'en revient pas : Ken Tatham y a désormais sa petite notoriété. Elle lui vaut deux tickets pour ce banquet donné au magnifique Guildhall, à deux pas de la City, le quartier d'affaires. « J'ai hésité avant de prendre ma décision, reconnaît-il. Cela aurait été amusant d'y participer, mais le coût du voyage restait à ma charge, les vols étaient complets, il fallait que je prenne ma voiture... Pour une seule journée, c'était compliqué. » Et coûteux : se rendre à cette belle soirée avec son épouse, Christiane, lui aurait coûté près de 300 €.

Ce n'est pas la première fois qu'il reçoit les honneurs de la monarchie britannique. Il y a quelques années, son statut unique de maire à la double nationalité française et anglaise lui avait valu de rencontrer le couple royal, alors accueilli par Jacques Chirac, à Paris.

C'était cette fois le tour de la Reine de recevoir le Président français. Ken Tatham a suivi de près le voyage présidentiel. « Je ne suis pas supporter de Nicolas Sarkozy mais les Anglais l'aiment beaucoup. Son côté people plaît aux Anglais. Son mariage avec Carla Bruni a fait un tabac dans les tabloïds ! En tout cas, c'est bien qu'il y soit allé, il faut entretenir une relation cordiale avec la Grande-Bretagne. » Le maire de Saint-Céneri ira en Angleterre une autre fois. Il conservera précieusement son carton d'invitation sous un cadre

19 mars 2008

- Merci !!

Ken TATHAM remercie chaleureusement le soutien et les encouragements qu'il a reçus pendant les campagnes municipales et cantonales, ainsi que son conseil municipal qui l'a réélu Maire de St Céneri le Gérei pour la troisième fois avec 10 voix sur 11.



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18 mars 2008

- Ken Tatham, réélu maire


Ken Tatham, réélu maire, entouré de son équipe, avec de gauche à droite, Arsène Guileau, chargé des travaux et de l'environnement, Monique Leroyer, chargée de la communication, Ken Tatham, Christophe Romet, deuxième adjoint et Mickaële Perron, la secrétaire de mairie. Manque sur la photo Bernard Leroyer, élu premier adjoint.

Mardi matin, Ken Tatham, réélu maire à l'unanimité des conseillers, a présenté son fidèle équipe. Bernard Leroyer a été élu premier adjoint. Christophe Romet, deuxième adjoint, accompagne Ken Tatham depuis 1995. Arsène Guilmeau, élu depuis 1989, est chargé de la voirie, des matériels, des travaux, des bâtiments, de l'environnement. Fidèle parmi les fidèles, dès ce matin, en bleu de travail, il est prêt à repartir sur les travaux de voirie. Dimension nouvelle et prise de conscience de l'importance de la communication, Monique Leroyer est chargée de l'information et des médias et Richard Marquet pour la jeunesse, les loisirs et les associations. Alain Lambert préside la commission des finances. Dominique Hébert et Monique Leroyer prennent en charge les espaces verts et le fleurissement du village.

Ken Tatham, souriant, détendu, exprime sa satisfaction « d'avoir été réélu à l'unanimité des conseillers, signe de confiance d'une équipe solidaire. J'ai admis le nombre de suffrages portés sur mon nom en constatant que bon nombre de maires sont réélus avec le plus petit score des électeurs, sans doute parce que comme maire et responsable, nous prenons des décisions courageuses qui nous valent des critiques. »

Curieux et sympathique village où, en fonction de leurs responsabilités ou occupations, il est quasi impossible de réunir toute l'équipe pour une photo de groupe, où, sous le feu des médias nationaux ou anglais, l'information locale connaît elle quelques ratés, où l'épouse du maire, ange gardien de Ken, artiste éloignée des joutes électorales, se dit « soulagée qu'il ait échoué aux cantonales mais très heureuse de sa réélection comme maire, il l'a bien méritée... »

9 mars 2008

- Un maire anglais dans un village normand


Saint-Cénéri-le-Gérei fait parti des cent villages les plus beaux de France. Son maire, Ken Tatham, est le seul maire anglais de l'Hexagone. Elu déjà deux fois, il espère se maintenir encore cinq ans. (Reportage : A. Renard)
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5 mars 2008

- Ken Tatham, seul maire anglais de France


Encart concernant l'article : "Un accent "british" aux élections municipales dans le Limousin"
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3 mars 2008

- Monsieur le Maire a l'accent britannique


Extrait : Saint-Céneri-le-Gérei, dans l'Orne, est un petit village comme des milliers d'autres en France. A cette différence près qu'il est administré par un citoyen de Sa Gracieuse Majesté. Et monsieur le Maire n'est pas le dernier à défendre son pré carré normand !
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- Monsieur le mayor

Ken Tatham is the first Englishman to serve as a French mayor. What is more, Yorkshire-born Ken now has such a taste for French Politics that he is now bidding to break another Gallic electoral record.
He is campaigning to become a member of the regional assembly in his part of Normandy.
The village of St Ceneri Le Gerei, about eight miles from the medieval city of Alencon, is a place well known to the English.
These days tourist trek the 300 or so miles from the channel port to visit what is officially classified as one of France's most beautiful villages.

English invaders
In the past, the English were not quite so welcome.
"Have a look at this. We are very proud of it," says Ken Tatham.
"This stone commemorates the struggles of the local people in the Hundred Years War.
"There's another monument a few metres down the road which marks the spot where the local castle was demolished by the invaders."
From William the Conqueror in the 11th Century, through the Hundred year's war of the 15th, to the Napoleonic campaigns of the 19th the people of St Ceneri Le Gerei have fought against what were seen as invading armies from England.

English Mayor
"Well, they don't seem too worried now about me taking over," says Ken, who was born in Leeds 63 years ago.
"In fact, in the latest edition of the regional tourist guide book they mention that the village has an English mayor.
"I think they believe that will attract a few more visitors."

Executive post
Ken's move into the world of politics was almost by accident.
He is married to a French woman, speaks the language fluently and moved to Normandy to run a number of businesses in the area.
"My wife was on the local council. She got fed up of me always coming up with ideas so she virtually challenged me to take on the job myself".
Thirteen years ago he did just that and was elected village mayor. It is far from an honouree post.
He is an executive mayor with much the same powers as Ken Livingstone but on a rather smaller scale. The village has just 60 houses.
"I'm responsible for planning, the roads, registering births marriages and death," says Ken as he showed the Politics Show around the tiny village town hall.
"I've also got a police card. When the Gendarmes come to the village I'm theoretically in charge of them".

Spring campaign
He's now busily campaigning for April's local elections where he is standing to become a member of the regional assembly.
"It's a bit like a County Council in England. The area I am contesting covers 17 villages and around a third of Alencon- around 200,000 people.
"Few even know I'm English. Occasionally I hear the odd jibe about them trying to keep out the invaders for so long but it's all a bit of a joke now".

Len Tingle
Editor - The Politics Show - BBC Yorkshire and Lincolnshire

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1 mars 2008

- Travaux publiques, a radio programme


LES ÉLECTIONS MUNICIPALES EN FRANCE EN MARS
Les ressortissants de l’UE peuvent non seulement voter pour élire le maire de la commune mais également d’être élu au conseil municipal sans être français.
Toutefois, si l’on veut postuler pour être Maire ou adjoint il faut absolument la
nationalité française, quitte à avoir la double nationalité comme Ken Tatham par
exemple. Le maire de Saint-Cénéri-le-Gerei, intéresse d’ailleurs beaucoup les média britanniques qui ont décidéde le suivre pas à pas jusqu’aux élections, et réalisent
des reportages dans les plus grands journaux.

- How Yorkshire mayor won over the French


In a cluttered and draughty office by the village hall, Monsieur le Maire is trying to appease an irate local yelling down the phone about unfinished building work.
It is a typical French scene in all respects except one: the Mayor of Saint-Céneri-le-Gérei in lower Normandy is Anglais.
Ken Tatham is among dozens of Britons standing in local council elections on March 9 in the rural French communities that are now their home.
He is the only one seeking a third term as council leader, having overcome Gallic distrust of “perfidious Albion” to emerge as a village figurehead. The bearded, avuncular Yorkshireman has been at the head of Saint-Céneri-le-Gérei's 140 residents for more than a decade and wanted to enjoy his retirement.
Fellow councillors begged him to stay on as mayor and promoted him as the centre-right candidate for le Conseil Général - the equivalent of the county council - in the Orne département. With the campaign under way, he has been putting up posters and knocking on doors in villages throughout the ward.
“People know me as the English mayor and some are startled to see I can speak French,” said Mr Tatham, 62, who has lived in France for 40 years. “I heard one man say to his friend: ‘ Actually, he's quite a nice guy'.”
His rise in local politics is testimony to the way that he has got around two enduring French traits - conservatism and red tape - to modernise Saint-Céneri-le-Gérei, which dates from the 7th century. He has redone the sewers and the lighting, installed a second car park, secured funding of €400,000 (£300,000) to turn the crossroads into a square and persuaded le Conseil Général to finance the church.
It has not been easy. When Mr Tatham set about changing the face of the village, feelings ran high - understandably, perhaps, given that the last Briton to mark its history was the 14th Earl of Arundel, who laid siege to the castle in 1434 during the Hundred Years' War. At one point, as roadworks dragged on through the summer, a metal barrier was hurled at the mayor in anger. Recently, a woman telephoned him at 11pm to complain about the new street lighting.
But showing Yorkshire spirit, Mr Tatham plugged on unperturbed. The result has turned Saint-Céneri-le-Gérei into a bright, pleasant village that attracts 2,000 visitors every weekend during the tourist season.
Mr Tatham got into local politics at the behest of his wife, who is French.
“She was a councillor, and like in a lot of married couples, when one does something, the other tends to criticise and make suggestions. That was what I did. In the end, she got fed up and told me that I should go and do something for the village myself.”
Since then, he has discovered the pivotal role played in French society by the 36,000 mayors standing for office in the council elections. Their official duties include raising taxes, managing local roads, looking after public buildings and registering births, marriages and deaths.
There is also an endless list of unofficial services that they are expected to provide. “Basically, people think they can ring you up at any hour of the day or night about anything,” Mr Tatham said.
On Christmas Eve, for instance, a local called to say that rocks were blocking a road. Mr Tatham tried to find maintenance staff to clear them away but no one was available. So he had do it himself with the help of his wife, children and grandchildren.
More recently, a woman contacted him to say that she wanted to be buried in the family vault but needed the approval of her brother, to whom she had not spoken for 65 years after a quarrel. “I had to go and see the brother myself. It took three days of coming and going between them to sort it out,” Mr Tatham said.

Adam Sage in Saint-Ceneri-le-Gerei
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